Supervision des transactions LCB : 10 facteurs à prendre en compte avant de vous lancer
Supervision des transactions Articles1. Gestion des cas et traçabilité
Sera-t-il facile de remonter les alertes aux membres du personnel plus expérimentés, d’ajouter des commentaires et des pièces jointes et d’avoir une trace de toutes les activités ? La solution que vous choisirez devra vous aider à gérer efficacement les alertes entre équipes, à suivre toutes les opérations de supervision ainsi que les décisions prises pour assurer la conformité à la réglementation. Cependant, ces compétences peuvent être difficiles à mettre en place et à gérer en interne alors que des solutions tierces intègrent déjà ce système et ce processus.
2. Réduction des faux positifs
Nombreux sont les établissements qui s’appuient sur un système développé en interne et qui ont du mal à affiner les règles et à appliquer des règles ou des scénarios adaptés aux différents types de clients qu’ils gèrent. Et si les règles ne sont pas précises, le volume de faux positifs sera élevé et entraînera un surplus de travail fastidieux pour les responsables de la conformité. C’est pourquoi de nombreux établissements choisir d’acheter une solution prête à l’emploi.
3. Expertise et conseils
Quel niveau d’expertise spécialisée est requise et quelle est celle dont vous disposez en interne ? Développer un système de supervision des transactions à la fois souple, fiable et configurable nécessitera une expertise importante en matière de conformité et de risque, ainsi qu’une connaissance approfondie de la technologie. Même si certains établissements disposent de ce niveau d’expertise en interne, ils ne souhaitent pas forcément restructurer ou solliciter leurs ressources internes si des solutions tierces peuvent leur fournir un support proactif et continu.
4. Risques
La quatrième directive européenne sur le blanchiment d’argent (4AMLD) stipule que les entreprises doivent avoir une connaissance cohérente de leurs clients, de leur activité et de leur profil de risque, et notamment de leurs sources de financement. Il en va de même aux États-Unis où des réglementations telles que la partie 504 du Département des services financiers de l’État de New York (NYDFS) imposent ce type d’obligation. Après avoir évalué les différentes exigences en vigueur à travers le monde, votre établissement se rendra peut-être compte qu’il ne peut pas forcément créer une solution pour y répondre et que les risques personnels et métier sont trop importants en cas d’erreur d’appréciation.
La solution ComplyAdvantage peut vous aider à configurer facilement différents types de scénarios pour surveiller automatiquement différents segments de clients par rapport à des scénarios pertinents. C’est ainsi que nous avons aidé notre client Earthport à déployer une approche fondée sur les risques (RBA) appropriée et à surveiller les risques plus efficacement, en permettant à l’entreprise de répondre aux différentes exigences de conformité et aux profils de risque de ses parties prenantes.
4. Coûts
a. Coût d’opportunité
Si votre équipe Informatique/Développement devait se consacrer à ce type de projet pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, votre entreprise serait-elle ainsi privée d’un temps précieux qu’elle pourrait utiliser à des fins lucratives, notamment pour améliorer ses produits, l’expérience des utilisateurs et le traitement ? Vous envisagerez peut-être de vous tourner vers des solutions tierces une fois que vous aurez calculé le coût d’opportunité lié aux équipes qui se concentrent sur d’autres activités.
b. Coûts cachés
Comme c’est souvent le cas pour les logiciels développés en interne, des coûts cachés peuvent apparaître pendant le développement en raison de la gestion continue des changements. Il est difficile de budgétiser ces coûts car ils sont imprévisibles, ce qui fait peser des risques financiers sur l’entreprise s’ils ne peuvent pas être supportés correctement. Les solutions commerciales flexibles et prêtes pour à l’emploi sont quant à elles souvent accompagnées d’une licence comprenant une assistance et une maintenance continues, ce qui évite tout risque lié aux prévisions financières.
6. Complexité des règles
D’après notre expérience, de nombreux établissements estiment qu’il est difficile de déployer des règles allant au-delà des résultats binaires de base avec les systèmes qu’ils ont développés en interne. Pour évaluer le comportement normal d’un client et ainsi mieux comprendre tout comportement suspect, vous devez être en mesure d’appréhender pleinement son comportement transactionnel en identifiant des caractéristiques spécifiques ou des écarts par rapport à la norme. Pour ce faire, il convient de se pencher sur les transactions antérieures et de calculer les moyennes et les écarts types, ce qui n’est pas simple.
7. Nouvelle configuration des règles
Sera-t-il facile de configurer ou de modifier une règle chaque fois qu’un scénario ou une exigence change ? On entend souvent que jusqu’à six semaines sont parfois nécessaires pour qu’une équipe informatique puisse déployer une nouvelle règle sur des systèmes internes. Les établissements sont confrontés à des risques qui évoluent en permanence, surtout lorsqu’ils arrivent sur de nouveaux marchés et qu’ils doivent résoudre de nouveaux problèmes. Par conséquent, nombreuses sont les entreprises qui optent pour des solutions tierces, six semaines ne suffisant généralement pas pour répondre à des besoins qui évoluent sans cesse.
8. Délai de mise sur le marché
Quels sont vos délais pour qu’un projet passe en mode production ? Lorsque le temps est un facteur critique, de nombreux établissements optent pour des solutions tierces. En effet, les délais pour définir les contours d’une solution de supervision des transactions adaptée à l’évolution de la réglementation puis pour développer et mettre en place cette dernière sont trop longs. Tandis que déployer une solution tierce opérationnelle peut prendre seulement quelques semaines.
9. Informations de gestion
Disposer d’informations de gestion est important, non seulement pour le reporting interne et externe, mais aussi pour optimiser, suivre et gérer les performances. Si vous développez en interne une solution de supervision des transactions, pourrez-vous facilement rassembler et extraire en un seul clic les informations de gestion dans un PDF, un fichier Excel ou un tableau de bord facile à utiliser ? Nombreux sont les établissements qui optent pour des solutions tierces car ils estiment plus facile d’acheter ces ressources que de les développer en interne.
10. Évolutivité et pérennité
Votre système pourra-t-il s’adapter au développement de votre activité ? Comment les coûts de supervision des transactions seront-ils assumés à mesure que les exigences métier évolueront, que ce soit en termes de maintenance, de support, de supervision des performances, de nouveaux risques ou d’évolution de la réglementation ? Lors d’un redimensionnement, combien de personnes devront être mobilisées pour déployer ces changements et quel sera le coût salarial annuel associé ? Les solutions achetées sont souvent conçues pour s’adapter à différents volumes d’activité et aux besoins actuels et futurs de l’établissements qui en fait l’acquisition, ce qui permet d’accompagner sans heurts la croissance de ce même établissement.
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Publié initialement 08 janvier 2021, mis à jour 20 décembre 2023
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